Le SMIC est le salaire minimum garanti qu’un travailleur peut recevoir. Cette stratégie a été adoptée par de nombreux pays, dont la Suisse. Découvrons la valeur du SMIC en Suisse et ses caractéristiques.
Qu’est-ce que le SMIC ?
Le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) représente la rémunération horaire minimale qu’un employé peut percevoir conformément à la législation nationale. Il s’agit d’un plancher salarial fixé par la loi, en deçà duquel aucun travailleur ne peut être rémunéré.
Les lois sur le salaire minimum ont d’abord été introduites en Australie et en Nouvelle-Zélande, dans le but de garantir un niveau de vie décent aux travailleurs non qualifiés. Aujourd’hui, la majorité des économies modernes, ainsi que de nombreuses économies en développement, appliquent un salaire minimum national. Cependant, certains pays, dont l’Italie, la Suède, la Norvège et Singapour, n’en ont pas instauré.
Le SMIC vise à empêcher l’exploitation des travailleurs et à assurer une rémunération suffisante pour couvrir les besoins essentiels tels que la nourriture, l’habillement et le logement.
À quoi sert le SMIC ?
Le SMIC établit un taux de rémunération de base pour les travailleurs, garantissant une rémunération équitable pour leurs efforts. Certaines entreprises choisissent de payer davantage, mais le SMIC protège tous les travailleurs contre les fluctuations économiques.
L’évolution historique du SMIC en Suisse
Dès le XVIIIe siècle, l’économiste Adam Smith a différencié le « salaire de marché » du « salaire naturel », ce dernier garantissant la survie de l’ouvrier et de sa famille. L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a ensuite souligné l’importance de maintenir des salaires équitables pour préserver la productivité.
Des lois sur le salaire minimum ont été adoptées en Europe, aux États-Unis et en Australie, dans le but de protéger les travailleurs contre les salaires inéquitables.
Le SMIC en Suisse aujourd’hui
La Suisse, contrairement à d’autres pays, n’a pas de SMIC officiel et unifié. Les salaires varient selon les cantons, les secteurs et les qualifications individuelles. Les travailleurs suisses non qualifiés peuvent percevoir entre 1 779 € et 3 396 € par mois, tandis que les travailleurs qualifiés gagnent entre 2 264 € et 4 286 € par mois.
À Genève, un référendum en 2020 a instauré le plus haut salaire minimum au monde, soit CHF 23 par heure de travail, offrant un soutien significatif aux travailleurs les plus vulnérables.
Caractéristiques du SMIC Suisse
Le SMIC en Suisse varie selon les cantons, les professions et les secteurs. Par exemple, Genève a fixé un taux horaire minimum de 23 francs suisses en 2020, après un référendum favorable. Ce taux horaire a bénéficié à de nombreux travailleurs vivant au seuil de la pauvreté.
Foire aux Questions
La Suisse a-t-elle un SMIC national ?
Non, le SMIC en Suisse varie selon les cantons, les métiers et les secteurs. Ainsi, il n’est pas unifié au niveau national.
Pourquoi Genève a-t-elle instauré un SMIC ?
Genève a instauré un SMIC pour offrir une rémunération décente aux travailleurs locaux et améliorer les conditions de vie des plus vulnérables.
Comment le SMIC Suisse est-il fixé ?
Chaque canton fixe la valeur du smic suisse. Cela est souvent fait à travers des négociations collectives, et peut varier en fonction des secteurs et des qualifications des travailleurs.
Le SMIC en Suisse est-il obligatoire ?
Il n’est pas obligatoire de manière uniforme en Suisse, mais les salaires minimums cantonaux peuvent être imposés.
Quels sont les avantages d’un SMIC élevé ?
Un SMIC élevé peut réduire la pauvreté, offrir une rémunération équitable et stimuler l’économie en augmentant le pouvoir d’achat des travailleurs.
Comment les salaires suisses se comparent-ils à ceux d’autres pays ?
Les salaires suisses peuvent varier de manière significative selon les cantons, mais ils sont souvent comparables à ceux des pays voisins pour les emplois similaires.
Quel est l’impact d’un SMIC fluctuant ?
Un SMIC fluctuant peut permettre une meilleure adaptation aux conditions économiques locales, mais peut également entraîner des disparités salariales.