Le cours du pétrole continue à s’enfoncer en janvier 2016 et la tendance est à la chute avec un cours du pétrole qui pourrait s’enfoncer sous les 40 dollars (36,62 €) pour le baril de Brut WTI. La chute inexorable du pétrole est lié à un gonflement des stocks de pétrole à un niveau record combinée à un marché confronté à une offre excédentaire et une croissance mondiale en berne.
Des stocks de pétrole à un niveau record.
Avec une consommation mondiale inférieure à l’offre, les stocks de pétrole ont gonflé pour atteindre un niveau record de près de 3 milliards de barils à fin septembre au sein des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L’hiver doux que rencontrent l’Europe et les Etats-Unis associé à des stocks au plus haut exerce une pression forte sur le marché pétrolier, les pays consommateurs étant en position de force.
Un marché confronté à une offre excédentaire.
Suite à l’échec de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à s’entendre sur des volumes, la production a bondi dès Octobre 2015. L’Arabie Saoudite a augmenté sa production et l’Iran s’apprête à déverser de nouveaux barils sur le marché dès que l’embargo sur leur pétrole sera levé.
Les producteurs de pétrole inondent en effet depuis plus d’un an le monde d’or noir pour défendre leurs parts de marché face aux hydrocarbures de schiste américains, aux dépens des prix.
Une croissance mondiale en berne.
La croissance économique a un impact directement sur la consommation de pétrole pour la transformation des produits. Notamment, en Chine, avec une croissance qui ne décolle pas.
Conversion aux énergies renouvelables de la Chine.
2016 pourrait être marquée par une forte conversion de la Chine aux énergies renouvelables suite à la COP21 et aux nombreuses alertes à la pollution dans les grandes villes Chinoises. Mécaniquement, cela va entrainer une baisse de la consommation du pétrole et du charbon.