La surprime d’assurance fait référence à un montant supplémentaire que certaines compagnies d’assurance demandent lorsque l’assuré présente des risques plus élevés par rapport à un profil standard. Ce coût additionnel survient souvent en raison de facteurs considérés comme des risques importants, notamment des problèmes de santé, l’âge avancé ou l’exercice de professions jugées dangereuses. Cet article explore la notion de surprime d’assurance, les situations qui peuvent engendrer des surcoûts et son importance pour l’obtention d’un prêt immobilier. Il est essentiel de comprendre les implications de ces primes afin de prendre des décisions éclairées lors de la souscription d’une assurance.
Qu’est-ce que la surprime d’assurance ?
La surprime se définit comme un coût supplémentaire qu’un assureur impose lorsqu’un assuré est considéré comme présentant des risques plus importants que ceux normalement couverts par le contrat. Ces risques peuvent être de nature variée, mais les problèmes de santé figurent parmi les plus courants. En effet, d’autres facteurs comme les métiers à risque ou le vieillissement peuvent également influencer ce coût. Il est crucial de noter que la surprime n’est pas désignée comme une pénalité. Au contraire, elle permet à l’assuré de bénéficier d’une couverture pour des risques spécifiques énoncés dans son contrat d’assurance.
En fonction de la situation, la surprime peut s’appliquer à toutes les garanties proposées, ou à certaines d’entre elles seulement. Par exemple, une surprime peut être ajoutée pour la garantie décès sans affecter la garantie perte de revenus. Les assureurs varient considérablement dans leur évaluation du montant de la surprime, se basant sur le niveau de risque que représente la situation de l’assuré. Toutefois, il est important de souligner que cette prime apporte sérénité à l’emprunteur, car elle garantit une protection adéquate pendant toute la durée de remboursement du prêt.
Dans quelles situations faut-il s’inquiéter des surcoûts ?
Les entreprises d’assurance appliquent des primes supplémentaires pour divers risques aggravés. Parmi ces derniers, les risques de santé constituent un domaine crucial. Pour cela, l’évaluation des risques prendra en compte la gravité et la durée potentielle des problèmes de santé ainsi que leur caractère professionnel. Lors de cette évaluation médicale, un assureur dressera une liste des affections considérées comme hautement à risque, susceptibles d’entraîner l’ajout d’une surprime. Des affections telles que certaines maladies cardiaques et cancers, ou encore des conditions liées à la séropositivité au VIH et à des désordres métaboliques, peuvent être concernées.
En se fondant sur cette évaluation, l’assureur décidera si le risque est suffisamment significatif pour conditionner l’application d’une surprime. De plus, certaines activités jugées dangereuses, comme la pratique de sports motors ou aériens, peuvent également entraîner des frais supplémentaires, voire des refus d’assurance pour ces activités. Il est également primordial de prendre en considération l’âge de l’assuré dans l’analyse du risque. En effet, le coût de la surprime sur une assurance hypothécaire peut fluctuer entre 25 % et 300 % du taux de base en fonction des éléments de risque. Cependant, ce montant ne doit pas dépasser 1,4 fois le TEG de l’hypothèque immobilière.
Un exemple pertinent est celui fourni par des plateformes comme BoursedesCredits, spécialisée dans le courtage en assurance de prêt immobilier, qui propose des aperçus sur les tarifs des différentes compagnies d’assurance. En outre, un conseiller de ces plateformes peut apporter une aide précieuse dans l’analyse des contrats d’assurance comportant une surprime.
Est-il nécessaire de payer le surcoût pour obtenir un prêt ?
Il est important de noter que la surprime imposée par l’assurance ne représente pas la seule option viable pour obtenir une couverture pour un crédit immobilier. Diverses alternatives existent. En premier lieu, il convient de mentionner la convention AERAS, un dispositif instauré par l’État. Son objectif principal est de faciliter l’accès aux prêts immobiliers pour des profils souvent exclus des garanties par les assureurs.
Les personnes requérant cette convention peuvent demander à leur assureur d’examiner leur protection conformément à ce cadre. Ce faisant, l’assureur a l’obligation de réévaluer leur dossier d’assurance. L’application d’une surprime par l’assureur sur l’assurance des prêts immobiliers peut, en effet, augmenter jusqu’à 1000 % du taux de base. Toutefois, certaines garanties à risque peuvent être exonérées. La convention AERAS fonctionne sur le principe de mutualisation des risques, ce qui permet d’établir des plafonds tarifaires pour les surcharges éventuelles.
Dans le cadre de cette convention, un assuré peut prétendre à un montant maximal de 320 000 euros, tout en devant être âgé de moins de 70 ans au moment de l’emprunt. L’assuré a également la possibilité de solliciter une garantie viagère ou une hypothèque si la compagnie d’assurance se trouve dans l’incapacité de lui proposer sa couverture.
Les points clés à maîtriser lors de l’étude de votre contrat :
- Comprendre les garanties offertes
- Identifier les exclusions de couvertures
- Connaître les quotes-parts éventuelles
- Prendre connaissance des obligations réciproques des parties contractantes
Les stratégies de comparaison des offres d’assurance
Pour trouver la meilleure assurance adaptée à vos besoins, il est essentiel de comparer les différentes offres. Effectivement, plus vous examinerez les propositions, plus vous aurez de chances de repérer celles qui vous offrent le meilleur rapport qualité/prix. Utilisez des comparateurs en ligne pour évaluer les tarifs et les conditions des différentes polices d’assurance. Ainsi, il devient plus facile de sélectionner un contrat qui ne présente pas de surprime importante, tout en garantissant une couverture plus extensive.
La négociation des primes d’assurance
Il est également possible de négocier les montants des primes d’assurance, notamment pour réduire les surcharges éventuelles. En discutant ouvertement avec votre assureur, vous pourriez trouver des solutions pour diminuer la surprime. Par exemple, vous pourriez envisager de regrouper vos différentes assurances auprès d’un même assureur pour obtenir un tarif réduit. En effet, il est fréquent que les assureurs proposent des remises pour les clients ayant plusieurs contrats chez eux.